It is a story that cannot be written: the story of child soldiers in the Congo DRC.

They have killed, pillaged, raped. They have been manipulated and recruited into one of the most deadly conflicts of recent years. Their weapon has become their only family. Both executioners and victims, they have fought the war like adults, even though they are children.

In the center that welcomes them and try to bring them back to civilian life, Frédérique Lecomte, a director from Belgium, makes them reenact the worst scenes of violence, war and torture. But the weapons are made of wood, and the children laugh. A work of catharsis that reveals buried personalities, raises debates, and allows to initiate a process of reconciliation, most often with oneself.

Congo Paradiso nous emmène dans une histoire qui ne s’écrit pas. Celle d’enfants soldats du Congo.

Ils ont tué, pillé, violé. Ils ont été manipulés, embrigadés. Leur famille, c’est leur arme.

Ils  ont participé à l’un des plus grands conflits de ces dernières années,  six millions de morts, ils ont été à la fois les victimes et les  bourreaux, ils ont fait la guerre comme des grands et pourtant, ce sont  des enfants.

Dans le centre qui les accueille pour tenter de les  ramener à la vie civile, une metteur en scène venue de Belgique fait  avec eux un travail fascinant. Ils jouent les pires scènes de violence,  de guerre, de torture.

Mais les armes sont en bois. Et les enfants rient.

Frédérique  Lecomte leur fait improviser des semaines durant, sur des situations  que les enfants proposent, inspirées de leurs propres vies. Rien n’est  épargné : de l’embrigadement à la délivrance, du viol à la perte d’êtres  chers. Tout est matière pour le théâtre.

Un travail de catharsis qui  révèle des personnalités enfouies, provoque des débats, permet  d’inverser les rôles et d’entamer un véritable processus de  réconciliation, souvent avec soi-même.