Thiat and Kilifeu, two very popular rappers, Denise, a social media specialist, and Fadel, a reporter, are all 30-year-old Senegalese filled with energy and charisma. 

When they initiate the movement « Y’en a marre! » (« Fed up! ») in 2011, they don’t know that they are about to make history in Senegal by leading a huge protest against the regime. 

Within a few months, they become the voice of the African youth struggling with unemployment and insecurity, subject to the diktat of global economy, and deprived of an education or a health system, but also rooted in its time, open-minded, and thirsty for culture and democracy.

Boy Saloum, c’est l’histoire de quelques jeunes Sénégalais : Thiat et  Kilifeu, rappeurs parmi les plus populaires du Sénégal, Denise,  informaticienne branchée sur les réseaux sociaux et Fadel, journaliste  d’investigation. Ils ont trente ans, une énergie de feu et un charisme  hors du commun. En 2011, dans la banlieue de Dakar, ces jeunes  Sénégalais créent le mouvement « Y’en a marre ». Ils ne savent pas  qu’ils vont bientôt rejoindre la grande Histoire en prenant la tête de  la contestation sociale contre le régime.

Ils deviennent, en quelques mois, les porte-paroles d’une jeunesse  africaine étouffée par le chômage et les petits boulots, soumise au  diktat d’une économie mondialisée, privée de systèmes éducatifs et de  santé digne de ce nom ; une jeunesse qui rêve d’embarquer sur des  rafiots de fortune dans l’espoir d’une vie meilleure.

Le mouvement « Y’en a marre ! » révèle une jeunesse  ancrée dans son époque, ouverte sur le monde, avide de culture, attachée  à la démocratie ; une jeunesse qui pourrait être un accélérateur de  l’histoire.